Or donc, l’autre jour, je m’exprimais à propos de la déesse de notre village (Aqualinae), copine de Mme de la Visitation et de Vî Nenesse depuis bien longtemps.
Même si l’histoire racontée présentait un caractère onirique, je voulais rencontrer la seule personne encore vivante qui était déjà présente en l’an 400, j’ai nommé Vî Nenesse, pour le consulter à propos de cette rencontre avec le roi Arthur.
Comme j’ai reçu des remarques quant à la qualité de mon Wallon écrit, je passe à la traduction directe en Français(avec les fautes que vous ne manquerez pas de corriger, j’en suis certain).
Nous étions dans un cabaret du village, pas très éloigné d’un kiosque.
Pour des raisons de publicité interdite dans ce groupe, je ne puis en dire plus ; terminus ! (Les anciens comprendront cette dernière remarque).
Moi : « Dites-moi Nenesse, vous vous rappelez de cette rencontre entre Aqualinae et Arthur, il y a bien longtemps ? »
Nenesse : « Bén, oyi, dj’èsteus rola ».
Oh, désolé, j’ai oublié de mettre la traduction automatique en route, je reprends.
Nenesse : « En effet, j’étais présent ».
Moi « Que s’est-il passé ce jour-là ?».
Nenesse : « Arthur èsteut en trin d’pichî dins l’richot padrî in âbe quand Aqualinae l’èst s’arivée né fwârt contène ».
« Encore une fois, je vous demande de me pardonner, le logiciel de traduction ne fonctionne pas bien, je reprends ».
Nenesse : « Arthur se soulageait dans le ruisseau, derrière un arbre quand Aqualinae est arrivée furieuse»
Nenesse : « Je te raconte l’histoire telle que je l’ai vécue, mais, mets les verres d’abord ».
Je commandai donc et il entama son récit.
Arthur : « Tudutte tu tutte, et moi j’ai trouvé le Graal(eeee), et je peux repartir en Bretagne(eeee)»
Disait-il en chantant et en secouant son engin ».
Aqualinae : « Qui êtes-vous et que faites-vous dans mon ruisseau ? »
Arthur eut un instant d’émoi, très surpris de rencontrer une personne dans cette forêt.
Arthur : « Oh, désolé, j’ignorait qu’il y avait du monde ».
Dit-il en se retournant.
Aqualinae : « Vous pourriez rentrer ça ? »
Dit-elle en montrant du doigt.
Arthur, gêné, rangea ce qu’il avait à ranger.
Aqualinae : « Vous être en train de souiller ma rivière, je suis la déesse de ces lieux, je suis excédée »
Arthur : « oh, eh, vous n’allez pas la ramener pour un pipi dans l’eau »
Aqualinae : « Et bien si, justement, vous polluer ce qui est ma propre essence, ma vie, mon œuvre, qui êtes-vous ».
Arthur : « Je suis Arthur, roi des Bretons. Je reviens d’un long voyage et j’ai autre chose à battre que de parler avec une déesse qui n’est même pas connue chez nous».
Aqualinae : « Vous connaissez sans doute Coventina, ma collègue Bretonne ? C’est une amie».
Dit Aqualinae avec un sourire narquois.
Arthur : « Ouais, je la connais de nom mais je ne l’ai jamais rencontrée, pourquoi ?»
Aqualinae : « Vous verrez en rentrant. Cependant, en gage de punition, vous allez me donner ce que vous portez à la ceinture ».
Arthur : « Quoi, ça ? vous rigolez ? ça fait des siècles que tout monde cherche le Graal, j’ai parcouru tous les pays pour le retrouver, j’ai perdu la moitié de mes troupes, j’ai pillé, tué, j’ai failli perdre un œil, juste pour cette coupelle. Ah non, je la garde ».
Aqualinae : « Arthur, ne faites pas l’enfant. Votre papa, Pendragon, ne serait pas content»
Arthur : « Ah non, laissez mon père en dehors de tout ça. Je vais encore me faire maudire »
La coupe atterrit dans les mains d’Aqualinae.
Arthur pleurait s’en retournant en Bretagne.
Nenesse : « Voilà, c’est tout ce que je sais. Le soir avec Aqualinae et Mme de la Visitation, pendant que je servais le Ricard, Aqualinae a caché le Graal. On était tellement torchés tous les trois que jamais nous ne retrouvâmes la coupe, je me rappelle juste ceci :»
Mme de la Visitation : « C’est dommage, c’était une belle coupe, mais on aurait pu la passer au lave-vaisselle ».
Lorsqu’Arthur arriva en Bretagne, Coventina lui apparut. Pas facile Coventina !
Coventina : « Alors, on va souiller les eaux de ma copine ? Tu vas tout de suite dans ton lit ! ».
Arthur s’en alla triste dans sa chambre, privé de quatre-heures.
Nenesse : « Tu reprends un verre ? C’est ma tournée ».
Quand nous fîmes santé, Nenesse tenait dans la main une coupe de couleur argentée.
Il me toisait avec un sourire espiègle.