C’est en 1972 que deux physiciens de Nalinnes, ont tenté d’améliorer la fameuse expérience des deux fentes (1801) qui aura laissé perplexes des générations de physiciens et qui sera la base de la théorie quantique (de Cantat, le chanteur du groupe “Noir-Désir » qui était très doué pour les impacts).
Rappelons-nous…
Un expérimentateur tire au fusil sur un planche contenant une fente. Sur le mur, derrière, se forme une ligne faite des balles qui n’ont pas ricochés sur la planche mais qui sont passés au travers de la fente.
Si on ajoute une fente, il y aura deux lignes. Simple !
Voyons maintenant avec de l’eau. On installe une plaque faite d’une fente dans l’eau et on provoque des vagues régulières, tout en mesurant l’impact de celles-ci sur le mur placé derrière la plaque. On Remarque que l’impact est le plus fort juste à hauteur de la fente.
Cependant, si on ajoute une deuxième fente, derrière celles-ci, se forme une perturbation qui fait s’entrecroiser les vagues à la sortie des deux fentes. Sur le mur, les impacts mesurés sont étendus à toute sa largeur, comme des colonnes.
Si on réalise l’expérience avec de la lumière (des photons), on obtient le même résultat qu’avec des vagues.
Plus rigolo, si on accélère des électrons (qui sont de la matière), on a aussi le même résultat.
On pense donc que les photons et les électrons, sont, comme les vagues d’eau : des ondes.
On se dit, tiens ! Nomdidju, ne lançons qu’un électron à la fois, comme ça, l’interaction à la sortie des fentes ne se fera pas et nous aurons deux belles lignes sur le mur.
Potferdek ! c’étaient encore les perturbations à l’arrière !
P…n de b…l de m..e, ils commencent à nous faire les peler ces électrons. Ils se prennent pour qui ? Et j’irai où je veux, comme je veux et si je veux, espèce d’enfoiré !
Plus tard, quand la technologie l’a permis, des petits malins ont décidé de mesurer par quelle fente passaient les électrons. Haha se sont-ils dit ! Tu ne vas plus la ramener, toi l’électron ! on va te surveiller !
Eh bien, figurez-vous, c’est à se taper les balles par terre, les électrons se sont fichés bien en deux lignes derrière les deux fentes ! Noooooooooonnnnn, me direz-vous, et vous auriez bien raison. Eh bien, sur la vie de ma mère, si !
C’est donc la mesure qui aura interagi avec les électrons !
Par la suite, des théories fumeuses se sont propagées.
Des insultes entre Danois, Anglais, Autrichiens et Allemands, des invectives, des noms d’oiseaux pour en arriver en 1972 où nos deux compères Nalinnois, Albert Instinct et Charles Poppers (ça ne s’invente pas !), fraichement diplômés de l’Université du Travail du Bultia, eurent une idée.
Ils souffraient tout deux d’une malformation du cerveau. En effet, celui-ci était vide ! Plus vide que l’espace intergalactique ! Plus vide que les pensées d’un commentateur sportif, plus vide … que le vide lui-même.
Le passage d’une particule entre leur deux oreilles ne pouvait donc pas interagir sur ladite particule.
Bon sang, mais c’est bien sûr ! que la touffe de Sœur Sourire m’étouffe, dit Albert (il était très croyant) ! nous avons là une belle expérience à réaliser.
Ils se mirent donc en campagne. Ils installèrent une grosse planche faites de deux fentes, placée devant un mur. Derrière chaque fente, Albert, à gauche et Charles à droite se tiendraient à l’écoute une oreille devant chacune des fentes, l’autre, face au mur.
Albert dirait « Ouille » à chaque passage d’une particule tandis que Charles crierait « Aie ». Tout était prêt !
Ah zut ! dis Charles (qui était un peu plus malin qu’Albert mais pas assez cependant pour influer une mesure rigoureuse du passage d’une biesse particule dans son cerveau), qui va lancer les électrons ?
Il leur fallait aussi un compteur de « Aie » et un compteur de « Ouille ».
Ils demandèrent alors de l’aide dans leur entourage scolaire.
Vinrent donc se joindre aux scientifiques, des amis de classes. Maxime Planche (pour lancer les électrons), Louis de Broccoli (pour compter les « Ouille ») et Auguste Pilchard (préposé aux « Aie).
Maxime Planche, qui était encore plus bête que les autres, n’avait rien trouvé d’autre qu’une carabine à plomb pour simuler les électrons.
Louis compta un « Ouille », Auguste un « Aie ». L’expérience s’arrêta là !
Dommage me direz-vous ?
Ben oui !