En cette journée de rentrée des classes, je voulais porter votre attention sur un point qui pourrait avoir une influence sur la santé mentale de nos têtes blondes.
Lors de notre promenade quotidienne, passant devant l’école du centre avec Gwen, mon épagneul breton, celui-ci émit le désir de jeter un œil dans « la boîte à livres » se trouvant à l’entrée des primaires.
Il vient de finir les biographies de François 1er, Henri IV, Louis XIII, Louis XIV et Louis XV.
Il en a un peu marre. Je le comprends mais il aime les histoires de chasses à courre de la cour.
Je commence d’ailleurs à m’inquiéter pour mes poules.
Nous parcourûmes donc les deux ou trois étagères remplies de bouquins pour éventuellement faire son bonheur.
Je tiens à témoigner en faveur de cette très belle initiative qui permet d’échanger la culture et de partager son expérience littéraire, cependant, je pense que le contenu devrait parfois être contrôlé par les créateurs de ce projet.
En effet, devant une école(!), nous avons découvert des « perles » qui, tombées entre les mains de petits êtres encore innocents, pourrait porter préjudices à leur devenir mental.
Jugez par vous-même :
« Qui a monté Cristo – Alexandre Dur-mat »
« A la recherche du gland perdu – Marcel Prout »
« En attendant mon gode – Samuel Belkett ».
Ou encore « L’archi-pelle de goulash », « Asterix le Grivois », « un Tartare au dessert ».
Je passe sur « Autant en emporte mes vents », « Le Silence et ta mère », « Robinson sur Vendredi ».
Enfin, « Pas fort niquée la Miss Blandish », « Voyage au Centre de Walter »,
Gwen a finalement porté son choix sur un titre qui lui semblait plus politique : « Il faut qu’une porte soit ouverte … plutôt pas », l’histoire d’un ancien ministre du nord du pays pendant son passage à l’Asile et à l’Immigration.